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Bibliothèque en bois
L'histoire du village

Le village Beyrie en Béarn est situé à 6 km de Lescar, sur le coteau qui sépare la vallée du Gave de Pau de celle du Luy du Béarn et tout près de la Lande du Pont long où les frères Wright effectuèrent une démonstration aérienne en 1908. Une partie de la commune s’étend dans la plaine du Pont long et comprend essentiellement des terres agricoles, sa superficie est de 271 Ha.

•En 1385, Beyrie comprenait l’Hespitau de Lespiau, une abbaye laïque qui fut la propriété de Jeanne de Foix, dite Jeanne de Beyrie, elle était la fille naturelle de Jacques de foix, évêque, et de Jeanne de Marca, ce qui donnait une population de 7 feux, à peine 25 habitants. On ne peut pas dire que ce soit, même à l’époque, un gros village.

•Cependant, le nom même indique une particularité aujourd’hui totalement oubliée  : il y a eu, à un moment donné à cet endroit, un atelier de verrerie ! ce qui n’est pas le seul endroit du Béarn, et au delà, portant un nom signifiant « verrerie », mais ici comme ailleurs de cette activité ne subsiste que le nom déjà mentionné en 1101 dans le Cartulaire de Lescar.

• Les ateliers de fabrication du verre demandent beaucoup d’énergie sous forme de chaleur, à cette époque elle était naturellement fournie par le bois, de cette activité subsistait, à la fin du moyen âge, l’industrie du bois.

•En 1780 un incendie détruisit l’église entraînant la perte des archives de la communauté placées dans le porche.

• Au cours de l’an XII de la révolution, la commune fut réunie à celle de Bougarber mais cette union ne dura que jusqu’en 1809.

• Aujourd’hui, le petit village de Beyrie en Béarn est un paisible village agricole et résidentiel de 171 habitants.

Lettre d’Henri IV (traduction française) 

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A nos chers et bien aimés les jurats de notre Vallée d’Ossau, le Roi, Seigneur souverain.

Celle-ci est la troisième fois que nous vous écrivons que, pour les bons et recommandables services à nous rendus par notre bien aimé le Capitaine Espalungue, écuyer de notre écurie, et afin de lui donner plus grand moyen d’accommoder son domaine de Beyrie, près de notre ville de Lescar, où nous espérons aller prendre notre passetemps, quand nous serons en notre pays de Béarn, nous lui avions fait don de six-cents arpents de terre à prendre sur le terrain du Pong-Long et au plus près de son domaine de Beyrie ; nous vous avions prié de consentir à ce que notre don sortit son effet, sans préjudice du droit que vous prétendez (avoir) sur le dit terrain,et sans tirer à conséquence ; à quoi vous n’avez voulu entendre, ni, au moins, faire réponse à nos lettres, ce que nous trouvons bien étrange.

Et, parce que nous désirons être éclairci (et connaître) qu’elle est sur ce votre volonté, nous avons voulu faire encore la présente pour toutes autres, pour vous dire de ne point faillir, incontinent après que vous l’aurez reçue, de nous informer de votre délibération, afin que, suivant ce qu’elle sera, nous soyons plus assuré du désir et affection que vous portez à notre obéissance, et que nous procédions par un autre moyen à ce que notre intention soit accomplie ; et, ne vous ayant fait cette lettre à autre fin, nous prions le Créateur, chers et bien aimés, de vous avoir en sa garde.

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A Nérac, le 21 Février 1580

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HENRY

Poème de Monsieur Sautier, instituteur à Beyrie en Béarn

 

BEYRIE, E COUNECHET ?

E counechet beyrie, au soum dou Coustalet ?
Dou caminaü que parech lou clouché plâ quilhat
Que counpten las maysoûs, lous casaüs e lous prats,
Dou caput que parechen Moumas e Mazerolles
La route de Bourdèu, lou cam de l’abiacioû
Lous sapis de Lespiaü lous terres de lounçou
Lou hum dou boulangé que puye hens lou ceü
E l’air plé de parfum qu’â la sabou dou meü
Quoan lusech lou sou, que lusechen las loses
E Beyrie, plâ ségu n’ey pas gran bile,
De mounde que n’y a chic e la gen qu’ey tranquilé
Las baques en troupèt que péchen hens las toujes
E lou mestes ne s peleyen pas dab las goujes
Qu’ey û plasé de bibe aquiü chens politique
Qu’èm paysas, qu’em Bearès, qu’aymam la République
Qu’abem tabé dèts counselhès municipaüs
Dab lou mayre e l’adjoen, qu’ey plà tout ço quë`nscaü
E lou qui`n boulhe mey
N’a pas qu’à ana ta Paü

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